Texte Enzo Fourteau / Photographies AnneCharlotte Guinot
07-07-2023 – Jour 7 – Jasper
Encore une journée pleines d’aventures.
Tout a commencé ce matin, dans la chambre d’hôtel, à manger comme on pouvait sur la petite table. Aujourd’hui on s’était de nouveau mis comme objectif de faire une longue randonnée. On n’a donc pas trop perdu de temps et après une route sinueuse, nous étions déjà dans le parking de parc. Cette fois, pas question de brûler vifs. On avait de la crème solaire et c’était rassurant parce que le soleil tapait fort. Je crois que j’ai déjà bien bronzé per depuis le début de voyage. Mais je suis content de ne pas m’être retrouvé comme une glace à la fraise. Bref, encore que des paysages incroyables.
On a d’abord fait un arrêt au petit lac turquoise qui se trouvait sous le glacier. Il y avait encore des petits icebergs à la surface, comme quoi il n’y a pas besoin d’aller en Antarctique pour les voir. Sous le mont Edith, on avait vraiment l’air petit et vu d’en bas, ça donnait le vertige à l’envers.
Enfin bon, on est revenus sur nos pas pour entamer l’ascension. Entre le premier sommet et le départ, on a vu un drôle de petit animal qui ressemblait vraiment au croisement qu’on pourrait faire entre en lapin et un gros mulot. On ne sait pas vraiment comment ça s’appelle, mais c’était très mignon, ça c’est sur.
Au premier sommet, la vue était sublime, mais pas assez pour les fous qu’on est. C’est donc après avoir placé une pierre à l’effigie de notre famille sous le piédestal que nous sommes repartis pour atteindre le vrai sommet de la montagne.
Avec son genou blessé on ne pensait vraiment pas que ma mère allait accepter mais c’est pourtant elle qui a insisté pour que nous terminions l’ascension.
Après moultes roches escarpées, nous l’avons atteint, ce sommet et on a probablement eu affaire avec un des plus beaux paysages que nous avions eu de toute notre vie. C’est bien simple, chaque direction offrait des contrastes impressionnants. Au sommet du monde, nous avons donc mangé un peu, pris des photo, prié et déposé une pierre au petit édifices.
Mais bon voilà, comme toute bonne chose aune fin, nous avons du redescendre. Ça a été très dur sur le genou de ma mère, mais elle s’en est très bien sortie et je suis très fier d’elle pour cela. La descente s’est bien évidemment passé sans accrocs, nous qui sommes encore passé entre les gouttes. On s’est même posé un peu sur des pierres à la fin pour avoir la chance de voir une sorte de rat des montagnes, le genre de rats beaucoup moins dégoûtants que ceux de la ville.
Bref, on est rentré à Jasper en fin d’après-midi, après 6 heures de marche qui en valaient définitivement la peine. On est passé faire des courses et seulement quelques minutes plus tard, en était déjà partis en direction du lac Maligne pour y manger. Sur la route, on a même vu un orignal et c’était la première fois que j’en voyais un avec panache, époustouflant.
On a atteint le fameux lac, une autre vue démesurément belle, mais faute de la présence d’un restaurant, il n’y avait pas de tables à pic-nie dans le coin. On a donc rebroussé chemin pour aller proche d’une petite rivière que nous avions passé plus tôt. On s’est fait un bon barbecue au coucher de soleil, et ça a fait du bien alors même que tout le monde était mort de fatigue .
Sur la route du retour, où tout le monde était bien serein, on a revu plein de wapitis et des ours noirs. On a eu l’impression d’être dans un safari géant et honnêtement, Dieu nous avait vraiment souri aujourd’hui. Une fois à l’hôtel, tout le monde s’est douché, à pris un petit café décaféiné, puis est porte prendre un sommeil bien mérité.
Quelle journée incroyable et remplie!